En partenariat avec :
Organisé par l’association “Cultures en Grève”
Tristan Sker
Des mélopées envoûtantes. Un violon écorché. Tristan Sker navigue entre les mondes acoustique et électronique, mêlant les sonorités organiques aux synthétiseurs analogiques… Un voyage poétique invitant à fermer les yeux et lâcher prise. En savoir plus…
Tristan Sker
Tristan Sker ne vit pas le violon comme un instrument, mais comme une catharsis. Des riffs écorchés, un jeu pulsionnel, où les coups d’archets résonnent comme des spasmes intérieurs. Toujours prêt à s’imprégner de nouvelles influences, son parcours est à l’image de son appétence de sonorités et de sensations : celtique, tzigane, classique, rock, jazz manouche, chanson humoristique et aujourd’hui électronique. Un panel de couleurs où il puise son inspiration.
Avec ce projet solo, Tristan retrouve l’univers lancinant et planant qui lui est cher : des mélopées aériennes entrecoupées de mélodies tourmentées. Le tout avec un usage intensif de la loopstation, lui permettant de jouer en live les instruments qu’il a apprivoisés : violon, harmonica, flûtes, claviers, percussions... Et surtout avec une place sanctuarisée pour l’improvisation.
Car Tristan est avant tout un improvisateur. Nourri par les jam sessions et les multiples rencontres sur scène, il laisse parler l’instant. Là où la musique remplace les mots, les émotions se libèrent sur le chemin à la fois authentique et fragile de l’improvisation.
Tristan Sker s’inscrit à rebours des tendances électroniques actuelles, où l’ordinateur et les launch pads remplacent les instruments sur scène. Il se revendique de la musique exclusivement “live”, pour retrouver en concert la fragilité et le naturel si proprement humains.
Chaque texture sonore est enregistrée en direct grâce à des loopstations. Les sons se superposent et se confondent, dans un univers plein de reliefs. La sonorité naturelle des instruments se mêle aux sonorités transformées grâce à des effets électroniques. Cela donne un côté irréel et onirique aux morceaux, tout en gardant l’authenticité d’une musique créée sur scène, unique et différente d’un concert à l’autre.
Dans chaque morceau, une partie est laissée libre à l’improvisation. Ne pas figer l’ensemble au préalable permet de conserver la spontanéité qui fait la force des jam sessions. Le musicien se met certes en danger à la manière d’un équilibriste sur son fil, mais cela lui donne des sensations pures qu’il peut communiquer au public. Un chemin ouvert aux nouvelles saveurs, où se mélangent étrange et rareté. L’univers est planant et mélancolique. Le choix d’une ligne sombre est volontaire. Le but du musicien est d’accompagner chaque spectateur dans l’expression d’émotions refoulées : amertume, nostalgie, colère, tristesse... Pour que chacun puisse trouver un exutoire le temps d’un concert, et se laisser porter par ces sentiments profonds, refoulés au quotidien.