Robert Faure

Art millénaire et contemporain à l’encre de Chine, il suggère l’essentiel de la beauté de la nature. Avec une technique sans retouche apprise au Japon, il offre une démarche intérieure. Chaque peinture est un voyage.

Anny Juillet

Le noir émoi

Révélé en relief par l’abstraction géométrique, le noir se fait lumière. La vie jaillit des sculptures planes de l’artiste plasticienne plérinaise qui vont à l’essentiel dans l’expression des émotions. Le noir devient alors un langage universel, un symbole de liberté absolue.

Les oiseaux concertants

Œuvre solaire s’il en est, il fallait bien les trompettes du Magnificat pour célébrer le 15e opus du Petit festival. Bach l’écrit pour une fête de la Visitation (2 juillet) entre 1728 et 1731, alors qu’il est à Leipzig. L'oeuvre, à cinq voix, est en latin et suit les onze parties du texte (Magnificat) pour terminer par la doxologie.

Bach ne se refuse aucune des couleurs chatoyantes qu’il avait à sa palette avec, comme pour les plus grandes fêtes, un renfort de vents : on y trouve des trompettes, traversos, hautbois et timbales en plus des cordes, le tout pour camper une pièce jubilante d’une grande sensualité.

Pour ce concert créé spécialement pour le public du Tregor, certains chorals seront traduits en breton.

Avec 15 à 17 musiciens et chanteurs, dont entre autres Marie Perbost, Marie Favier, Jeroen Bredewold, Keiko Gomi, Alice Pierot, Neven Lesage, Mathilde Horcholle et le Petit choeur du festival d'une trentaine de choristes.

Déambulations Baroques

Cet été, nous retrouvons le rythme indolent du pas des ânes, qui font avec nous le chemin entre les les mini-concerts. Les Déambulations plaisent aux enfants comme aux parents : promenade en famille, concert, découverte de la musique ancienne et des paysages trégorrois, rien ne manque à cette formule champêtre. Le matin, la comédienne Camille Le Jeune accompagne la balade entre les concerts et nous propose une visite théâtralisée du village autour de l’histoire de la poétesse lanvellecoise Constance Le Mérer.

Etre ar feunteun hag ar milin…

Entre la fontaine et le moulin…

Entre chemin et sous-bois, sur un nid de feuilles mortes ou aux abords d’une mare, les histoires d’ici et d’ailleurs grouillent, accompagnées de musique et chants folkloriques et n’attendent qu’à être écoutés par quelques oreilles curieuses !

Verre de cidre offert à l’arrivée

Chaussures de marches recommandées, chemins non-carrossables

Anita Farmine

C’est sur des chemins vivifiants que court le chant d’Anita Farmine, artiste francoiranienne au feeling très personnel, mélange d’inspiration et d’énergie solaire. Le répertoire de son nouvel album « Seasons », imprégné de musiques persanes, mêle aujourd’hui ses influences européennes (pop électro) et orientales. Certains de ses textes, sont tirés de recueils de poètes contemporains iraniens et français et évoquent le cycle des saisons, les cycles de la vie et ses secrets.