Les oiseaux concertants

Œuvre solaire s’il en est, il fallait bien les trompettes du Magnificat pour célébrer le 15e opus du Petit festival. Bach l’écrit pour une fête de la Visitation (2 juillet) entre 1728 et 1731, alors qu’il est à Leipzig. L'oeuvre, à cinq voix, est en latin et suit les onze parties du texte (Magnificat) pour terminer par la doxologie.

Bach ne se refuse aucune des couleurs chatoyantes qu’il avait à sa palette avec, comme pour les plus grandes fêtes, un renfort de vents : on y trouve des trompettes, traversos, hautbois et timbales en plus des cordes, le tout pour camper une pièce jubilante d’une grande sensualité.

Pour ce concert créé spécialement pour le public du Tregor, certains chorals seront traduits en breton.

Avec 15 à 17 musiciens et chanteurs, dont entre autres Marie Perbost, Marie Favier, Jeroen Bredewold, Keiko Gomi, Alice Pierot, Neven Lesage, Mathilde Horcholle et le Petit choeur du festival d'une trentaine de choristes.

Anita Farmine

C’est sur des chemins vivifiants que court le chant d’Anita Farmine, artiste francoiranienne au feeling très personnel, mélange d’inspiration et d’énergie solaire. Le répertoire de son nouvel album « Seasons », imprégné de musiques persanes, mêle aujourd’hui ses influences européennes (pop électro) et orientales. Certains de ses textes, sont tirés de recueils de poètes contemporains iraniens et français et évoquent le cycle des saisons, les cycles de la vie et ses secrets.