Édifice protégé au titre de la législation sur les Monuments Historiques depuis le 1er décembre 1908. Très remaniée, elle a été incendiée par les Allemands en 1944, puis restaurée au cours de la 2e moitié du XXe siècle. Elle était située à l'origine au sein d'un enclos comprenant un calvaire et un ossuaire. L´analyse stylistique suggère plusieurs campagnes de construction comprises entre la 2e moitié du XVe siècle et la 2e moitié du XIXe siècle, principale période d´agrandissement de l´édifice.
Depuis le XVe siècle, l'édifice n'a cessé de se transformer, vu la démographie jusqu'au XIXe siècle où il acquit sa forme actuelle. Entre 1830 et 1868, on agrandit la route en supprimant le cimetière, le calvaire, l'ossuaire. L'église put s'agrandir en largeur et la façade sud fut bouleversée.
Au fronton, deux niches abritent les statues de Saint Gestin et Saint Efflam. Sous la voûte, on peut admirer une double haie d'apôtres, statues en granit de Kersanton du célèbre sculpteur breton, Roland Doré (1630). L'intérieur est remarquable par l'ampleur de sa nef et de ses triples bas-côtés soutenus par 37 piliers et éclairés par des vitraux de 1950, œuvres de Hubert de Sainte-Marie.
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